SALADE DE CHOU VERT, TOMATES CERISES ET RAISINS, SAUCE EGLANTINE ET TOMME CROUSTILLANTE

La saison est étrange ici en Alsace. L’été ne cède pas d’un pouce avec ses températures qui flirtent avec les 30 degrés en quasi permanence depuis trois mois, sauf évidemment lorsqu’il pleut et que nous remettons les pulls, et en même temps c’est l’automne, avec une rentrée qui se profile, les premiers potimarrons et butternut sur les étals, et les vendanges qui ont déjà commencé dans certains vignobles.

Pour les plantes sauvages c’est la même chose.

Ainsi, les fleurs sont encore belles, mais les fruits et les graines font déjà leur apparition, voire sont déjà mûrs en avance.

L’autre jour, en passant à côté d’une maison dont on ne sait jamais si elle est en réfection ou non, à moitié abandonnée mais néanmoins vaguement entretenue, pas loin de chez moi, j’ai repéré des églantiers, seuls arbustes rescapés dans le jardin.

L’églantier, ou cynorrhodon,  ou rose sauvage ou gratte-cul  est surtout connu pour la confiture que l’on en fait. D’ailleurs, si vous cherchez une recette sur internet, vous ne tomberez que sur cela. j’aime bien cette confiture, mais je n’en mange qu’un pot par an, car elle est liée à la saison.

J’ai des souvenirs d’avoir accompagné ma mère au marché, lorsque j’étais petite, pour acheter de la pulpe de fruits nécessaire à la fabrication  de la confiture, compliquée semble-t-il si on la fait seul.

Des immenses seaux pleins de cette pulpe étaient posés au sol, et le marchand servait dans un contenant, je ne me rappelle plus lequel (amenions nous des contenants de chez nous ? je vous parle d’un temps où les boites à œufs étaient encore en plastique J ), la quantité achetée.

Donc pas de confiture cette fois-ci, et c’est encore dans le livre « manger la ville » que j’ai trouvé une recette utilisant les cynorhodons d’une autre façon.

Les cynorhodons, comme quasiment toutes les plantes que je vous présente, sont des alliés de notre santé. Mon blog n’est pas un blog santé, mais je ne peux m’empêcher de m’émerveiller lorsque je découvre les multitudes de propriétés de mes plantes sauvages, utilisées en phytothérapie. Quel gâchis de ne pas les utiliser plus souvent à nos tables ! Le cynorrhodon est bourré de vitamines C et A, il est donc un remède aux états de fatigue et un allié pour l’hiver.

J’ai adapté librement la recette de « Manger la ville « en utilisant ce que j’avais sous la main, et ce que j’ai trouvé comme fruits. A l’origine, elle se fait avec des coings mais ce n’est pas encore la saison. Par contre, le chou vert de mon jardin est presque en train de monter en graine, les tomates cerises poussent à profusion, et les cynorrhodons sont mûrs (ils sont de belle couleur rouge foncée).

Vous pourrez adapter cette recette à vos trouvailles.  Elle semble longue mais prend vraiment peu de temps à préparer (environ 20 mn).  En fonction de votre faim et de la quantité servie, elle constitue  un repas complet ou une entrée. Le mariage de toutes les saveurs est une tuerie et la panure de cornflakes est à tomber (noter de conserver l’idée pour d’autres aliments panés)

Ingrédients pour 4 :

Salade :

  • Les feuilles d’un chou vert
  • 250 g de tomates cerise
  • 150 g de raisins pas trop sucrés (ou 2 poires ou 2 coings)

Sauce au cynorrhodon :

  • 2 càs de vinaigre de cidre
  • Une poignée de feuilles de serpolet (ou une branche de thym)
  • 3 grains de moutarde (ou à défaut une pointe de moutarde dans la sauce à la fin)
  • 10 baies d’églantier bien mûres
  • 2 càs d’huile de tournesol ou de colza

Tommes croustillantes :

  • 4 petites tommes de Savoie (je n’en n’ai pas trouvé sous la forme de tommes individuelles, qui doit être plus joli dans la présentation, car sur la photo le fromage dégouline un peu, j’ai pris de la tomme du Ried (tomme d’Alsace) en portion que j’ai coupé en carrés et c’est tout aussi bon!)
  • Environ 30 g de cornflakes
  • 1 œuf
  • Farine
  • Sel, poivre

Préparation :

Salade :

  • Otez les côtes des choux
  • Coupez les feuilles en fines lanières (choisissez les feuilles le plus tendres)
  • Faites les bouillir 7 mn dans l’eau salée. (si vous ajoutez de la poire ou du coing, ajoutez les deux fruits dont vous aurez enlevé la peau, tranchés en quartier fins à l’eau de cuisson et  faites pocher 3 mn)
  • Pendant ce temps, découpez vos tomates cerise et vos grains de raisin en deux. Réservez.
  • Quand le chou est cuit, gardez un verre de l’eau de cuisson, égouttez le reste, rincez le à l’eau froide.
  • Mélangez sur un plat ou sur assiette le chou, les tomates et le raisin ( ou les poires, ou les coings)

Sauce à l’églantine :

  • Versez dans une casserole 20cl du jus de cuisson que vous avez conservé
  • Versez le vinaigre, le serpolet, les baies d’églantine, les grains de moutarde et portez le tout à ébullition.
  • Laissez réduire 5 mn.
  • Filtrez
  • Ajoutez l’huile et mélangez.

Tomme croustillante :

  • Ecrasez les cornflakes pour un faire une panure (dans un torchon à l’aide d’un rouleau à pâtisserie, ou au pilon) et les mettre dans une assiette
  • Battez légèrement l’ouf et mettez-le dans une 2e assiette
  • Versez la farine dans une troisième assiette
  • Passez le fromage dans la farine, puis l’œuf puis les cornflakes
  • Faites chauffer l’huile de tournesol dans une poêle et faites dorer le fromage des deux côtés
  • Présentez sur la salade.

 

Un très bon appétit !!!

GNOCCHIS AUX FLEURS DE MAUVE

Le hasard fait bien les choses. Oui je sais, c’est assez banal comme entrée en matière, mais en l’occurrence c’est très vrai.

Je cherchais quelles fleurs ou fruits utiliser pour ma prochaine recette, n’ayant rien vu qui me saute aux yeux ou que je connaisse, puisque j’apprends encore tous les jours.

Et puis, vendredi, alors que je me rendais à la déchetterie mobile que notre mairie a décidé d’expatrier dans le nouveau complexe sportif un peu loin de chez moi, que je pestais contre les 35 degrés affichés à mon thermomètre de voiture et au fait de devoir tout faire toute seule, j’ai avisé sur la petite route champêtre un champ non clôturé plein de fleurs de mauves.

J’en ai vu des fleurs de mauves dans mes dernières pérégrinations, mais toujours au bord de la route, comme la chicorée ou le bouillon blanc, des fleurs qui me tendent les bras mais qui me narguent puisque, polluées, elles sont immangeables, et qu’accessoirement ce sont des endroits où on ne peut pas s’arrêter.

Et là, à portée de main, un champ, entre celui des vaches, et celui des moutons, plein de jolies fleurs mauve clair! youpi! Du coup, j’ai oublié la température, et ma mauvaise humeur.

Je suis donc retournée les cueillir hier, (et si j’avais eu le temps j’en aurais pris plus pour refaire du sirop).

De retour à la maison je n’ai eu qu’à enlever les parties vertes quand je n’avais pas pris que les pétales. C’était un vrai plaisir de mettre les mains dans toutes ces fleurs, la douceur des pétales est une sensation que j’adore, avec une odeur subtile et agréable.

J’ai décidé de tester des gnocchis aux fleurs de mauve que j’ai trouvé sur le site « Petite cuillère et charentaises ».

Pourquoi mettre des fleurs de mauve dans des gnocchis me direz-vous?

Parce que c’est joli, c’est original (vous serez sans doute les seuls à servir ces gnocchis à vos invités), et surtout parce que mélanger des plantes sauvages à nos recettes permet de bénéficier de tous leurs bienfaits. Les plantes sauvages, je l’ai dit, sont les seules à n’avoir jamais subi de modification génétique de la part de l’homme et sont des véritables concentrés de vitamines et de propriétés médicinales, bien plus que les légumes bio. On les trouve d’ailleurs assez facilement séchées dans les herboristeries où elles sont vendues pour cela. Alors, puisque la nature est à notre disposition, pourquoi acheter? La mauve est reconnue pour ses propriétés apaisantes: toux, gorge irritée, voies respiratoires. Elle apaise les peaux sensibles, a des vertus digestives et d’autres que vous trouverez ici : http://www.doctissimo.fr/html/sante/phytotherapie/plante-medicinale/mauve.htm

Bon, mes gnocchis n’étaient pas au top, parce que je n’ai pas respecté les proportions et que mes pommes de terre n’étaient peut-être pas de la bonne variété (si certains savent en faire, merci de me donner leur recette en commentaire) . Légèrement revenus à la poêle, je pense qu’ils seront meilleurs!!

Vous pouvez préparer ces gnocchis en hiver avec des fleurs de mauves séchées.

Ingrédients pour 4:

  • 650 g de pommes de terres à chaire farineuse
  • Deux grosses poignées de fleurs de mauve fraîches (ou une petite de fleurs séchées) + un peu pour la décoration
  • 1 petit oeuf (s’il est grand, n’utilisez que le jaune)
  • 150 g de farine  (plus la farine pour le plan de travail)
  • Sel
  • parmesan

Préparation:

Faites cuire les pommes de terres (avec leur peau préalablement lavée à l’eau claire) dans un grand volume d’eau salée.
Lorsqu’elle sont bien cuites, égouttez- les, épluchez-les puis écrasez-les tout de suite (elles doivent être encore bien chaudes) en purée. Déposez le tout sur un plan de travail farinée et laissez refroidir.
Formez une fontaine au milieu de la purée de pomme de terre et y verser la moitié de la farine, les fleurs de mauves, l’œuf et mélangez bien le tout.
Si les fleurs sont fraîches, plongez les quelques secondes dans l’eau bouillante puis  égouttez-les avant de les ajouter à la préparation. Salez puis mélangez à nouveau. Ajoutez le reste de la farine petit à petit en mélangeant bien (cela permettra de contrôler la quantité de farine et la texture des gnocchi). Formez une pâte homogène.
Coupez une petite partie de la boule de pâte et formez un serpentin de l’épaisseur d’un doigt. Les découper en petits bouts d’environ 1 cm de longueur.
Farinez-les et  disposez-les les uns à côté des autres.
Dans une casserole, portez un grand volume d’eau à ébullition, salez et  versez les gnocchi. Dès qu’ils remontent à la surface, ils sont cuits et peuvent être retirés de la casserole à l’aide d’un écumoire (pour ne pas les écraser).
Saupoudrez-les de parmesan. Je les ai accompagné de jambon, tout simplement, mais ils se marient avec d’autres viandes.
Bon appétit

 

ROTI DE PORC AU SERPOLET ET SAUCE AU SUREAU

Le sureau est un arbuste merveilleux pour les amateurs de plantes sauvages. Il pousse n’importe où, est facilement reconnaissable même par les novices, et l’on peut consommer ses fleurs aussi bien que ses fruits qui poussent en abondance sur ses grandes branches qui ploient paresseusement.

Le nombre de recettes aux fleurs et fruits de sureau est assez impressionnant. Il se cuisine aussi bien salé que sucré, en gâteaux, en liqueur, en sorbet, en mousse, en tarte, en confiture, en beignets et j’en passe… J’en ai pour quelques années avant d’avoir fait le tour des possibilités.

Les baies de sureau, comme les myrtilles et les mûres, en ce moment, sont très salissantes. Elles laissent des traces rouges sur les mains et les plans de travail. 

Prenez vos précautions pour les utiliser.

Les baies de sureau comestibles sont les baies de sureau noir. Il faut les cueillir lorsqu’elles sont mûres, c’est à dire bien noires et brillantes. Attention de ne pas les consommer crues, elles sont toxiques.

En général sur votre grappe, vous aurez des baies encore rouges (non mûres) et d’autres déjà flétries. Armez vous de patience pour égrener les baies noires en les « peignant » délicatement à la main. Elles se détachent toutes seules lorsqu’elles sont mûres. S’il reste des petits tiges pour cette recette ce n’est pas grave vous les passerez au tamis!

La sauce conviendra également très bien avec du magret de canard ou du gibier.

Ingrédients pour le rôti: 

  • un rôti de porc d’environ 1 kg
  • huile d’olive
  • sel, poivre
  • une poignée de serpolet

pour la sauce:

  • 100 ml d’eau
  • 150 g de baies de sureau
  • 45 ml de vinaigre de vin rouge
  • 50 g de sucre roux

Préparation:

  • Faites préchauffer votre four sur 200°
  • Mettez votre rôti dans un plat
  • Huilez-le
  • Ajoutez le serpolet, sel et poivre.
  • Mettez un fond d’eau dans le plat pour plus de moelleux
  • Enfournez le rôti et laissez cuire 30 mn par livre, soit une heure en tout.
  • A mi-cuisson, retournez le rôti
  • Pensez à l’arroser régulièrement pour qu’il ne soit pas trop sec

Pendant ce temps préparez la sauce:

  • Faites chauffer le sucre et l’eau dans un petite casserole
  • Baissez le feu quand le sucre commence à blondir, ajoutez les baies de sureau et le vinaigre
  • Faites réduire la sauce jusqu’à ce qu’elle devienne épaisse.
  • Passez la sauce au tamis
  • Servez dans une saucière à part.

Bon appétit!

 

 

 

CAKE AU SERPOLET, CHÈVRE ET COURGETTES

Ce matin, à la fraîche en ce jour férié, je suis partie chercher du serpolet là où j’en avais repéré la dernière fois, et j’en ai profité pour cueillir des fleurs de bouillon blanc qui macèrent pour en faire du sirop. Le petit matin tranquille m’a permis de voir avec bonheur des faisans traverser devant ma voiture et une biche avec ses deux faons. Rien que pour ça, et malgré l’état catastrophique de mon dos qui m’a empêchée d’aller bien loin, je ne regrette pas de m’être levée.

Le serpolet, ou thym serpolet, dont je détaille ma découverte dans cette recette http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/07/06/fougasse-au-serpolet-tomates-sechees-et-lardons, se cuisine à l’infini, comme le thym. Dans nos régions, il est le seul qu’on trouve  à l’état sauvage. Plus doux que le thym, ses feuilles moins épaisses et plus grandes le rendent aussi plus facile à insérer dans un plat. (Mes enfants détestent quand je mets du thym parce que « il y a des morceaux » (sic).

Mon tout petit potager me donne cette année des tas de courgettes avec seulement deux pieds. J’ai déjà, comme tous les ans, fait preuve d’ingéniosité et congelé aussi une bonne partie, mais je n’avais pas encore fait ce cake que j’aime bien (d’après les « Cakes de Sophie »). Cette année, j’ai décidé de relever la saveur douce des courgettes avec le serpolet, en plus du chèvre. C’est délicieux, à manger froid ou chaud. Froid pour moi, je préfère.

Ingrédients:

  • une poignée de serpolet
  • 3 œufs
  • 1 sachet de levure
  • 8 cl d’huile de tournesol
  • 12.5 cl de lait
  • 100 g de gruyère râpé
  • 200 g de chèvre en bûche
  • 1 belle courgette
  • 2 càs d’huile d’olive
  • sel, poivre

Préparation:

  • Laver le thym serpolet dans de l’eau vinaigrée. Coupez les fleurs. Tenez le haut la tige avec une main et faites glissez l’autre main vers le bas en  pinçant les tiges pour récupérer les feuilles.
  • Réservez.
  • Préchauffez votre four à 180°
  • Coupez la bûche de chèvre en petits morceaux, réservez.
  • Coupez votre courgette en tranches et faites la cuire environ 15mn dans une poêle avec l’huile d’olive. ( Cela permet d’évacuer l’eau des courgettes qui, sinon empêcherait votre cake de cuire)
  • Dans un saladier,  mélangez bien les œufs, la levure, la farine, le sel et le poivre.
  • Ajoutez petit à petit l’huile et le lait chauffé. Vous devez obtenir une pâte lisse
  • Ajoutez le gruyère râpé, les courgettes épongées, le chèvre, et le serpolet.
  • Mélangez
  • Versez le tout dans un moule à cake non graissé et faites cuire au four environ 45 mn.

Dégustez chaud ou froid avec de la salade verte, ou des salades mélangées.

 

 

 

FOUGASSE AU SERPOLET, TOMATES SÉCHÉES ET LARDONS

Ce matin, à la fraîche, je suis allée chercher de nouvelles plantes à cuisiner.  Je me suis volontairement perdue dans un coin où je ne vais plus très souvent, mais où je sais y avoir des fleurs.

Je n’ai pas trouvé vraiment ce que je cherchais (mauve, bouillon blanc), mais je suis tombée sur du serpolet.

Pendant très longtemps, j’ai été persuadée que le serpolet n’existait pas. C’était le met préféré des lapins de mes livres d’enfant, mais je n’en n’avais jamais entendu parler à d’autres occasions, alors que nous nous promenions souvent avec mes parents et que nous connaissions le nom des fleurs.

Et puis un jour d’été, dans les Vosges, la chaleur a exhalé un parfum de thym. J’ai cherché d’où venait cette agréable odeur et j’ai ramassé une plante couvre sol, que j’ai ramenée à la maison pour faire des recherches dans mes livres. Du serpolet! Cela existait donc. Quelle découverte!

Je ne pensais pas du tout en trouver ce matin, car, si je sais encore où le trouver dans nos montagnes, je n’avais pas idée de l’endroit où il pourrait pousser par ici. En fait l’herbe aussi bien que les terrains plutôt arides et le bord des chemins semblent lui réussir. Il n’est pas bien difficile à reconnaitre, et si vous avez un doute, froissez un brin dans vos doigts et humez, ça sent bien le thym!

Forte de ma trouvaille, j’ai cherché des recettes. J’avais dans l’idée de faire  une viande grillée, qui se serait bien accommodée des 35 degrés prévus aujourd’hui. Et puis j’ai trouvé une recette de fougasse. L’idée d’allumer mon four ne me disait trop rien, mais la fougasse  cadrait bien avec la température, faisait vacances et « sud ».. et puis se grignote à tout heure. Va pour la fougasse donc.

Ingrédients:

  • 1 poignée de feuilles de serpolet frais ou séché (frais les feuilles sont tendres)
  • 400 g de farine
  • 25 cl d’eau tiède
  • 1 sachet de levure de boulanger
  • 200 g de lardons
  • quelques tomates séchées
  • 5 cl d’huile d’olive (je l’ai remplacée par l’huile dans laquelle marinait les tomates, pour plus de goût)
  • Sel, poivre

Préparation:

  • Coupez les fleurs et les racines de serpolet s’il y en a.
  • Lavez les tiges avec leurs feuilles dans 3 eaux vinaigrées pour ôter les bactéries (ne faites pas comme moi, lavez les branches entières avant d’ôter les feuilles, et non après, car les feuilles sont toutes petites et collent aux doigts)
  • Otez les feuilles de la tige: il suffit de pincer la tige en haut d’une main et de glisser avec l’autre le long de la tige, les feuilles se détachent toutes seules.
  • Réservez
  • Versez dans un bol l’eau tiède.
  • Ajoutez le levure.
  • Attendez 5 mn que la levure se dissolve, remuez.
  • Pendant ce temps versez la farine, le sel, poivre et l’huile dans un saladier.
  • Ajoutez lentement l’eau et la levure
  • Mélangez avec un batteur ou un fouet (ou une machine à pâte si vous avez) puis avec vos mains jusqu’à ce que la pâte soit bien élastique et se décolle de vos mains.
  • Formez une boule et laissez reposer une heure dans le saladier recouvert d’un linge humide à température ambiante
  • Reprenez votre boule de pâte, intégrez les reste des ingrédients: serpolet, tomates coupées en petits tronçons, lardons. Travaillez.
  • Étalez votre pâte sur une plaque du four recouverte de papier cuisson.
  • Donnez lui une forme rectangulaire
  • Avec un couteau, faites des grandes entailles que vous écartez au doigt.
  • Laissez reposer  et regonfler encore 30 mn.
  • Badigeonnez votre pâte d’huile d’olive.
  • Faites cuire environ 30 mn à 180°

Dégustez chaud ou froid.

 

OMELETTE AUX INFLORESCENCES DE PLANTAIN

L’autre jour, pour mon risotto aux feuilles de plantain, j’avais cueilli toute la plante, et j’avais soigneusement conservé les inflorescences dans un bol, en vue de cette omelette.

Pour voir la recette et surtout apprendre comment reconnaitre le plantain cliquez sur  http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/06/30/risotto-au-plantain

Je n’avais pas vraiment faim ni envie de cuisiner hier soir. J’ai donc réalisé cette omelette toute simple, que j’ai accompagné de chips de courgettes qui se mangent sans faim. Mon petit potager produit des courgettes à ne plus savoir quoi en faire, il faut se montrer inventif. Voici la recette de ces chips http://www.undejeunerdesoleil.com/2014/10/chips-courgettes-parmesan.html

Ingrédients pour l’omelette (2 personnes):

  • Une grosse poignée d’inflorescences de plantain
  • 4 œufs
  • 15 cl de crème fraiche
  • beurre, huile d’olive, sel, poivre (je fais toute ma cuisine à l’huile d’olive mais vous pouvez la remplacer par votre huile habituelle)

Préparation:

  • Faites blanchir les fleurs de plantain à l’eau bouillante salée. Cela gardera leur couleur, enlèvera leur amertume et fera ressortir leur goût de champignon
  • Égouttez, rincez.
  • Faites revenir les inflorescences dans un mélange beurre, huile quelques minutes
  • Battez vos œufs avec la crème
  • Salez, poivrez
  • Versez ce mélange dans la poêle sur les inflorescences
  • Faites cuire à votre convenance.

Vous pouvez ajouter des lardons ou tout autre ingrédient à votre omelette si vous souhaitez un plat plus copieux.