Hier je voulais aller me balader sur les collines vosgiennes, dans les vignes, dans un coin où il me semblait avoir vu un néflier l’an passé.
J’aimerais goûter ce fruit et vous faire partager mes essais culinaires. Malheureusement un temps gris et brouillasseux m’a découragée. Il devait faire beau en altitude vers 1000 m, mais pas là où j’avais prévu de me promener. J’ai donc décidé de m’occuper de mon potager, délaissé depuis presque deux mois, pour cause de sécheresse: j’attendais la pluie pour en ameublir le sol dur comme du béton et pouvoir le nettoyer pour l’hiver.
Et là, belle surprise: mon potager était recouvert de mauvaises herbes. Comment ça, belle surprise me direz-vous? Pourquoi te réjouis-tu du travail à accomplir? Je me réjouis depuis que les « mauvaises » herbes sont devenues mes amies, et surtout quand elle sont comestibles. La petite pluie de la semaine dernière et surtout l’humidité nocturne (et parfois diurne, hélas), permettent une repousse des plantes qui nous offrent leur jeune saveur.
Dans mon potager, devinez quoi qui n’ya? il y a :
De la lampsane en rosette au goût de pissenlit
du pissenlit
de la cardamine hérissée au goût de cresson
du lierre terrestre au goût de menthe poivrée
de la bourrache
des pâquerettes
Et puis, plantées, de la capucine dont les fleurs et les feuilles, piquantes, se mangent et des tomates cerises (oui, il y en a encore, au mois de novembre). Pour la capucine je ferai des câpres de capucine aussi, dont je vous donnerai la recette.
J’y ai ajouté des noix ramassées au cours de mes marches.
Me voilà donc avec ma petite salade gorgée de vitamines (pas trop de lierre terrestre qui a un goût très fort) qui accompagne des lasagnes maison; miam!
Je ne vous donne pas de proportions, à vous de mélanger ce que vous trouverez au sol avec une vinaigrette à votre goût (moi j’aime l’huile d’olive et le vinaigre balsamique)
Bon appétit!